Contrairement aux idées généralement reçues, le growth Hacking n’est PAS une technique mais une démarche qui consiste à détourner (légalement) des systèmes en place pour obtenir le plus rapidement de la croissance.
Le Growth Hacking a débuté auprès de start-up qui utilisaient ces méthodes pour croître plus vite, avec une efficacité maximale et des petits budgets afin de valider leur POC (proof of concept).
En ce sens, le Growth Hacking est au marketing ce que la Guerilla est à la guerre traditionnelle. C’est à dire un vecteur d’action visant à obtenir un maximum de résultats à moindre coût grâce à l’utilisation d’armes simples et abordables. Le growth hacking permet en fait de systématiser une somme d’approches afin d’optimiser les résultats.
Le Growth Hacking consiste à exploiter des méthodes souvent peu orthodoxes pour obtenir une croissance exponentielle, dans un délai très court. Les techniques de Growth Hacking évoluent constamment puisqu’une fois utilisée, celles-ci se périment. En effet, les technique de Growth Hacking s’appuient sur “un effet de surprise” qui s’érode une fois que la concurrence commence à exploiter le filon.
En ce sens, le Growth Hacker place son prospect au coeur de sa stratégie pour générer rapidement un effet viral grâce à des techniques innovantes. Le Marketeur est davantage centré produit ou service et a pour objectif de créer de la valeur sur du long terme. L’Inbound Marketing s’inscrit, par exemple dans une approche marketing.
Vous l’aurez compris, la réussite d’une marque ne peut reposer uniquement sur une stratégie de Growth Hacking et doit s’inscrire dans une stratégie marketing globale.
Le Growth Hacking s’appuie sur la méthode AARRR :
Grâce au Growth Hacking vous pouvez :
Vous lancez un projet, vous cherchez à acquérir rapidement des clients, traditionnellement plusieurs options s’offrent à vous...
De manière plus disruptive, Nous pouvons préconiser aujourd’hui à nos clients de coupler leurs actions en terme de référencement naturel (ce qui constitue une démarche de long terme saine) avec des actions de Growth Hacking, qui permettront en quelques mois et avec peu de budget d’avoir des résultats commerciaux probants. Une start-up n’a pas les moyens d’investir massivement en référencement ou en reach, ni même les moyens d’attendre 6 mois pour constater des résultats en terme de référencement naturel.
Même dans l’objectif d’une levée de fond une start-up doit faire sa "proof of concept", avoir des tractions et donc justifier d’un ROI conséquent en terme d’investissement Marketing.
Par exemple, vous lancez une offre exceptionnelle de location de véhicules entre particulier en ligne. Pour vous lancer, il vous faudra avoir un stock de véhicules conséquent, un maximum d’annonces publicitaires de membres intéressés pour mettre en location des véhicules. Et quand vous avez avez atteint ses deux objectifs, vous pouvez lancer réellement votre offre.
Vous travaillez avec des méthodes classiques ce sera long, et vous devrez affronter sur le redoutable terrain concurrentiel de google, les majors du marché qui ne vous feront aucun cadeau, et les nouveaux acteurs disruptifs qui ne seront pas plus tendre avec vous non plus.
En pensant Growth Hacking, vous allez recueillir suffisamment d’offres de locations de voitures pour être crédible. Vous allez créer un robot qui contactera tous les vendeurs de véhicules sur des sites d’annonces d’occasion pour leur proposer de louer leur véhicule à des particuliers le temps qu’ils soient vendus via votre plateforme..
La seconde étape consistera à créer du trafic pour attirer vos cibles, celles qui veulent louer une voiture. En ce sens, vous allez développer un second robot qui publiera automatiquement chacune des annonces déposées sur votre site sur un maximum de sites de petites annonces gratuites de voitures (vente ou location).
Ce faisant vous avez suffisamment d’offres pour être crédibles, vous êtes présent partout grâce à votre robot, vous disposez de crédibilité, de visibilité, l’affaire est lancée.
C’est exactement de cette manière qu’airbnb a procédé pour se lancer et amorcer sa croissance fulgurante sur le dos de Graiglist (l’équivalent US du bon coin). En France les créateurs de keljob ont repris les annonces de pôle emploi sur leur site pour en France le plus gros sites d’emplois en France.